Bonjour ami·es MagnyÉthiques

Pour donner raison à l’adage “En avril, ne te découvre pas d’un fil”, le mois dernier a été plutôt frais. L’arrivée des hirondelles et martinets a été reportée de quelques semaines par rapport à 2020. Mais depuis quelques jours, le ballet a recommencé dans la cour du château et nous regardons et écoutons avec plaisir et émerveillement la colonie qui reprend ses quartiers. La végétation a bénéficié de la pluie nourricière et grandit à vue d’œil, le vert tendre s’intensifie, le lila nous offre ses parfums suaves.
Il y en a pour tous les sens !

Nouvelle émergence

Depuis la dernière lettre, nous avons fêté la troisième émergence de l’année 2021 !
Corinne devient associée, et après avoir apporté un maximum de cartons pour faire visiter son futur ancien logement, elle prévoit d’emménager pour la rentrée scolaire 2021. De belles parties de jeux en prévision dès l’automne prochain, nous avons hâte !

Entre girafe et chacal

On a le choix dans notre vie entre être heureux et avoir raison.
Marshall Rosenberg a l’art de la formule percutante et résume là tout l’esprit de la communication nonviolente.
Le week -end du 17-18 avril, Edith Tavernier a animé le module 1 de la formation en CNV, la “Communication NonViolente”, dans les locaux de MagnyÉthique.
Armés d’une attestation de formation les participants ont bravé le confinement et découvert l’élégance du processus mis en place par Marshall Rosenberg.
La pédagogie d’Edith est basée sur une alternance entre des apports théoriques et des temps de mise en pratique en petits groupes.

C’est au coin du feu que nous avons dansé sur les étapes de l’auto-empathie : Distinguer jugements et reproches, de l’observation factuelle de la situation, puis déterminer le sentiment qui émerge en soi, et le besoin qui en découle, pour finalement être en mesure de formuler une demande claire à la personne avec laquelle la relation est mise à mal.

Avant de s’occuper de ce qui cloche dans la relation, clarifier ses propres émotions est déjà un précieux atout pour une vie plus apaisée.

Le module 2 nous confrontera à la douceur du vocabulaire de la girafe et à la dureté sans filtre du chacal. Affaire à suivre…

Objectif : crémaillère(s) estivale(s)

Pendant que la commission aménagements continue à travailler sur les dossiers de fond en vue de la réalisation des gros chantiers pros (chauffage, isolation), d’autres se cassent les dents sur la difficulté d’obtenir des subventions lorsque nos statuts ne rentrent pas dans les cases prédéfinies par l’administration. Eh oui, nous ne sommes ni locataires, ni propriétaires, et notre SCI n’est pas une entreprise à but lucratif. Il faut bien l’avouer, nous ne faisons pas grand chose comme tout le monde. Nous espérons cependant que des décisions seront bientôt prises par les instances concernées pour forcer un peu et nous faire rentrer dans les fameuses cases, quitte à en faire bouger un peu les lignes. Et ce avant que nous ne devions signer les devis pour avancer.
Bref : c’est compliqué mais peut-être notre galère servira-t-elle à d’autres ensuite ?

Ça bouge côté travaux !

D’abord, l’escalier du 15 est en place et il est magnifique !
Nous sommes très fiers du résultat :

L’appartement 15 a aussi retrouvé une entrée avec des murs, ça peut servir, et avec du carrelage là où il en manquait, ce qui fait tout de suite plus fini.

Du côté du n°10, nous avons réétanchéifié les fenêtres du salon et déplacé une cloison… de 40 centimètres. Bon ça paraît bête comme ça, mais nous avons beaucoup pesé le pour et le contre et plusieurs raisons techniques et de confort final nous ont décidés.

Nous avons déplacé le coworking du n°8 vers le haut du n°4 pour faire quelques travaux et le rendre présentable pour Manon et Mathieu qui l’investissent en août comme appartement temporaire. Au menu : grattage de murs, mise en place d’une douche, plomberie dans la cuisine.

Le n°9 a aussi eu droit à quelques menus travaux, notamment l’installation de meubles de cuisine, pour accueillir Agnès qui s’y installe à la fin du mois.

Enfin, l’intervention qu’on attendait avec impatience : notre charpentier Emile est arrivé lundi pour réparer une vieille fuite et remplacer la poutre de charpente qui a aux trois quarts disparu à force d’avoir de l’eau. On va enfin pouvoir attaquer le haut du 15 ! Pour installer l’échafaudage, nous avons choisi le jour alerte météo pluie et inondations, où il est tombé l’équivalent d’un mois de pluie. C’est aussi ça la “stratégie MagnyÉthique®”

Et pour toutes les personnes qui n’ont pas encore eu l’occasion de nous rendre visite, sachez que les chantiers offrent une belle opportunité de visiter et de s’imprégner du lieu, de rencontrer les membres du projet tout en étant témoin d’une plénière hebdomadaire et en approfondissant les sujets qui vous intéressent, que ce soient les montages juridiques, la gouvernance partagée, la permaculture ou les bricolages low tech !
Alors n’hésitez plus, vous avez plein de possibilités de venir assouvir votre curiosité en nous donnant un bon coup de main !

Damier de verdure

Depuis notre dernière lettre, les choses ont bien bougé sur les extérieurs : les arbres et les plantes aromatiques et médicinales prennent doucement mais sûrement racine dans les haies comestibles du verger.

Notre serre de semis a été couverte par Bruno et Bastien début avril. Pascal et
Mr. Crapaud y ont emménagé pour semer, rempoter et faire grandir de beaux légumes sains, manger limaces et autres nuisibles - nous vous laissons imaginer qui fait quoi…

Notre ami Joseph, de Symphonie des Vergers, est venu avec son tracteur pour retourner les mottes de la prairie, nous permettant ainsi de renoncer à nous faire greffer les grelinettes en prolongement des bras pour mettre en place des planches de légumes.

Déjà 19 planches de 80 cm par 10 m de long sont en place sur la partie ouest du terrain. Elles ont recueilli bulbes, graines et les premiers petits plants de la nurserie végétale de Pascal. Les fleurs semées le long des planches profitent de la pluie et de la douceur qui revient pour grandir, elles aussi.

Côté Est du terrain, c’est moins varié, même si nous accueillons “Jeanette”, “Bernadette”, “Charlotte”, “Désirée”, ”Nicola” …
Il ne s’agit ni d’un club de patchwork ni d’un club de yoga féminin comme le laissent imaginer les premiers noms de variété : nous avons semé les premiers tubercules d’un champ de patates, dont les premières pousses pointent déjà à travers le foin qui les recouvre.
De quoi occuper le terrain de manière gourmande et décompacter la terre pour agrandir le nombre de planches maraîchères l’an prochain ! Quant aux petits MagnyÉth’s, ils ont commencé un jardinet où ils ont semé et planté leurs légumes et petits fruits préférés et descendent consciencieusement après chaque journée ensoleillée arroser leur carré - et eux en même temps…

Pour finir, nous avons de nouveaux pensionnaires depuis peu : 5 magnifiques pigeons paons rescapés des serres de milans affamés. Nous les avons pris en convalescence dans la volière des cailles avant de les relâcher. Nous espérons qu’ils feront le choix de rester près de nous et de nous offrir leurs belles roues dans la cour intérieure :
Un émerveillement supplémentaire !

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Les dates à retenir :