Claire (60 ans)

J’arrive à un moment de ma vie où la maison en RA est devenue trop grande et éloignée de mon emploi actuel de médiatrice culturelle dans la SCOP Ardelaine avec une certaine polyvalence, deux grands enfants.

Vivre dans un lieu où s’entrecroisent des valeurs sur du partage avait déjà interpellé ma façon de m’organiser quand les enfants étaient plus jeunes. Alors pourquoi pas coconstruire aujourd’hui pour les jours et ans à venir, un lieu de vie « humanimé » avec des espaces partagés? « Promacteur »: « consommacteur » autrement.

Katia et Pascal avec Leya, Elinor et Adriel

Notre famille est composée de Katia, Pascal, et de nos trois enfants Leya (2011), Elinor (2013), Adriel (2015).

Nous nous sommes rencontrés dans le cadre d’une association franco-allemande encadrant des rencontres pour jeunes des deux nationalités. Nous y avons appris la gestion du conflit en travail d’équipe binational, et l’importance de la communication comme base du vivre ensemble. Ces principes régissent aujourd’hui encore notre vie de famille. Nous sommes adeptes de l’éducation positive que nous tentons tant bien que mal d’appliquer au quotidien, avons pratiqué l’hygiène naturelle infantile, le portage en écharpe et pratiquons autant que possible depuis plusieurs années le zéro déchet. Cultiver la terre, cueillir le sauvage et transformer ou conserver s’inscrit dans cette dynamique. Lorsque nous voyageons, nous partons avec nos enfants en semi-itinérants ou en wwoofing afin d’être au cœur des cultures à découvrir. Pour nous, la vie est un enseignement et apprendre un moteur !

Depuis que nous avons rejoint le groupe, de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous, en lien étroit avec nos convictions et idéaux. Nous sommes heureux pour nos enfants et nous-mêmes de bénéficier au quotidien des richesses humaines, naturelles, écologiques, créatives et en diverses compétences qu’offrent déjà le projet, son environnement naturel et social, ses habitant·e·s et partenaires. Notre aventure la plus folle (si on exclut MagnyÉthique, bien sûr) a été d’avoir quitté l’Allemagne à vélo pour rejoindre l’écolieu au printemps 2019 : https://transitionride.home.blog

Katia (43 ans)

Passionnée avant tout de nature, j’adore son observation qui éveille tous mes sens. J’ai grandi entourée d’animaux domestiques et sauvages sur lesquels j’approfondis sans cesse mes connaissances, me suis formée en 2020 à la botanique, suite logique de mon goût des « mauvaises herbes » et de mon habitude à confectionner mes propres tisanes et macérats contre les petits maux quotidiens ou juste pour le plaisir. J’ai débuté en octobre 2022 une formation en 3 ans d’herbaliste pour approfondir ce sujet. Je me passionne pour la permaculture agricole et humaine, pour la pédagogie. En tant que prof et maman, j’approfondis ma réflexion et me forme aux pédagogies alternatives. J’aime et/ou pratique quand j’en ai le temps la musique, les sports en plein-air, les loisirs créatifs, la lecture, les voyages, l’interculturel, Et j’adore partager connaissances et passions avec d’autres.

Pascal (41 ans)

Je suis né et ai grandi en Allemagne avant de tomber amoureux de la France pendant mes études. J’adore pratiquer le vélo, mais aussi randonner, le rugby à toucher, lire, observer le ciel et les étoiles, jouer de la flûte à bec ou de la cornemuse de chambre. J’aime mon travail d’ingénieur mais souhaiterais lui donner plus de sens ! Les contacts humains me motivent énormément. En 2017, j’ai participé à une journée d’initiation à la fabrication du pain au levain en Chartreuse. Depuis, je me défends plutôt bien et ai appris à connaître et travailler les céréales de variétés anciennes, en m’inspirant de la slowfood. C’est ainsi que deux fois par semaine et pour des événements de l’écolieu, vous pouvez sentir la bonne odeur du pain cuit sur place, avant de le déguster.

Fanny et Guillaume avec Alice et Léonard

Nous sommes un couple avec deux enfants : Alice (2013) et Léonard (2015). Proche des idées de la décroissance, nous essayons de limiter notre impact environnemental.

Depuis 2012 nous avons participé à plusieurs projets pour créer ou rejoindre des habitats groupés urbains car nous étions intéressés par les aspects convivialité, ouverture sur l’extérieur et mutualisation de certains espaces. Vers la fin de la décennie notre projet a évolué et nous avons cherché un projet plus au vert avec suffisamment d’espace pour pouvoir gagner en autonomie et en consommation locale (atelier bois, permaculture…)

Depuis août 2019 nous habitons dans la partie « hôtel » du château et sommes très impatients de pouvoir déménager dans notre appartement définitif dans le coin sud !

Guillaume (43 ans)

Ingénieur en informatique, je me pose chaque jour plus de questions sur l’avenir et sur mon rôle dans la société. Je ressens le besoin de faire mieux cadrer mes activités professionnelles avec les valeurs que j’ai développées, notamment de sobriété et de recherche du bien commun.

J’aimerais participer à une société à plus petite échelle, fondée sur l’entraide et la bienveillance, et développer davantage d’autonomie alimentaire et énergétique en se basant autant que possible sur les principes du low-tech (si j’osais résumer : simple, réparable, sobre). Je souhaite partager ma vie entre bon temps, activités militantes, et travail rémunéré, en essayant de faire converger les trois autant que possible !

J’aime chanter, me déplacer à vélo, travailler le bois, réparer des objets, fabriquer des choses ou des bons plats, bien manger… et malgré tout l’informatique (à chacun ses contradictions).

Fanny (39 ans)

Ingénieure en informatique depuis 10 ans, je ressens le besoin de vivre dans un environnement moins technologique, plus proche de la nature. J’ai envie d’apprendre à faire un maximum de choses par moi-même, en particulier en ce qui concerne l’alimentation.

J’aimerais un lieu intergénérationnel où mes enfants auraient des camarades de jeux et des adultes de tout âge qui leur apprendraient des valeurs plus humaines que celles véhiculées par la société de consommation actuelle.

Sinon en vrac : j’aime rencontrer des gens, faire des jeux de sociétés, cuisiner, fabriquer des choses et collectionner des boucles d’oreilles!

Caroline et Bastien avec Louise et Arthur

Nous sommes un couple avec 2 enfants Louise (2012) et Arthur (2014) qui viennent de Villeurbanne (69). Nous nous sommes rencontrés il y a 17 ans lors de nos études.

Nous partageons des valeurs autour de l’écologie, du lien social et faisons de notre mieux pour éduquer nos enfants avec une parentalité positive. Nous avons participé en famille à un jardin participatif pendant 2 ans ce qui a apporté à toute la famille une meilleure conscience des efforts à faire pour produire ce que nous mangeons.

Nous avons découvert le principe de l’habitat participatif en 2014 et depuis cela nous est apparu comme évident qu’il s’agirait de notre futur mode d’habitat. Nous avons participé à la bourse de l’habitat participatif au mois de décembre 2018 où nous avons rencontré des membres du groupe MagnyÉthique et nous y avons découvert le projet dans son ensemble. Nous avons ensuite rapidement intégré le groupe en janvier 2019 pour décider définitivement de venir habiter au château de Magny dès cet été.

Nous croyons vraiment que l’habitat participatif est une réponse à plusieurs problématiques actuelles : écologique, « un village pour élever des enfants », entraide, mutualisation des espaces, permaculture…

Caroline (40 ans)

Ingénieur en maintenance ferroviaire et reconvertie à la menuiserie depuis 2017, je fais ces deux métiers en parallèle.

Il y a un an, je disais que je n’étais pas prête à habiter à la campagne, en tout cas pas à plus de 30 min de Lyon mais le projet de Magny est passé par là et me voilà prête et enthousiaste d’y déménager. J’ai vraiment besoin de me sentir plus en lien avec la nature et avec les autres.

Le projet MagnyÉthique a été un véritable coup de cœur pour moi : les personnes qui le composent, l’accueil que nous y avons reçu (notre marraine, les autres membres du groupe) et également la gouvernance qui y est vraiment très bien construite et en même temps évolutive en fonction de ce qui se passe au sein du groupe et de son évolution.

J’aime participer à des projets avec des groupes (cela tombe bien ;-)), apprendre de nouvelles choses, travailler le bois, animer des ateliers de découverte pour tous les âges et j’espère pouvoir bientôt proposer tout ça au sein de MagnyÉthique.

activités de coaching) et menuiserie (Facebook)

Bastien (40 ans)

J’ai toujours eu une forte sensibilité sur les questions d’écologie qui s’est renforcée dernièrement avec beaucoup de lecture autour de l’effondrement, du low-tech, de la décroissance. La rencontre avec MagnyÉthique s’est parfaitement inscrite dans cette dynamique. Ce projet représente pour moi une mise en pratique ambitieuse de ces principes, rendue possible (même si ce sera difficile) par la force du collectif.

J’ai une formation d’ingénieur informatique et je suis actuellement directeur d’une école informatique en alternance qui m’a apporté une approche humaine de la formation. Je pense que l’informatique doit être au service de l’homme (et non l’inverse…) et apporter du positif, faciliter les usages, tout en ayant une approche « low-tech » du juste usage. Je compte profiter de notre changement de projet de vie pour revoir ma vie professionnelle et amener mes compétences au service d’entreprises ou de collectivités locales.

J’aime : m’amuser, faire des LEGOs avec mes enfants, chercher des solutions à des problèmes complexes, déguster (et peut-être brasser) des bonnes bières, faire du sport (du basket au golf en passant par des travaux/déménagement/jardinage), jouer à des jeux de société, partager un bon repas…

Bruno (51 ans)

Artiste jongleur, comédien, musicien, et autres (!), j’ai découvert dans ce cadre professionnel les joies et les défis du « faire ensemble » : création de spectacles, collectif autogéré, vie en compagnie, organisation de festivals… Différentes rencontres dans ces sphères alternatives m’ont sensibilisé de longue date aux luttes écologiques et aux dominations systémiques ; par ailleurs je suis passionné par la question des médias (notamment avec l’association Acrimed), de la propagande et de la « fabrique du consentement ».

J’ai découvert la Communication NonViolente en 2016 et j’y ai trouvé un outil extraordinaire de déconditionnement, de compréhension tant de moi-même que des relations interpersonnelles. Depuis, je m’y forme assidûment, et je prolonge ce parcours par la gouvernance partagée et les systèmes restauratifs de Dominic Barter. Aujourd’hui, tout en continuant mes activités artistiques je cherche à mettre ces outils au service d’autres projets de création : je commence à accompagner des équipes dans le but de prévenir les conflits et transformer les tensions.

Je vois dans MagnyÉthique un magnifique espace d’expérimentation et de co-apprentissage, qui rejoint mon rêve d’un lieu ouvert et inspirant, lieu d’accueil, de formation et de croisements, de culture dans tous les sens du terme.

www.blabouret.eu (site artistique, pas vraiment à jour)

www.conflit-constructif.fr (tout neuf !)

Agnès (61 ans)

Une enfance à la ferme, la sobriété de fait et la convivialité au quotidien. L’échange de services, de compétences, la solidarité et la différence accueillie en richesse comme valeurs reçues, vécues.

Une fille de 31 ans et un fils de 33 ans profs de chant et de guitare et artistes.

Pas de diplômes, des emplois dans l’éducation populaire, animation de rue, quelques détours avant un job de bibliothécaire où tout était à construire pour un public pluriculturel.

De voyages (échanges de compétences, vie chez l’habitant), en petits boulots et wwoofing agricoles, forums d’habitats participatifs… en quête de vivre autrement, avec d’Autres. Reprise en mars 2019 d’un emploi de fonctionnaire en médiathèque, comme dans un bocal, cernée de WIFI, de hiérarchie de déshumanisation et consumérisme programmés. Rencontre des MagnyÉthiques la deuxième quinzaine de juillet 2019 et l’envie de rejoindre cette aventure humaine et éthique.

Manon et Mathieu avec A.

Nous étions Lyonnais pendant plusieurs années, dans le joli quartier de la Croix Rousse. Aujourd’hui, nous avons pris notre envol vers la campagne Beaujolaise…

Dès le début de notre rencontre, l’habitat partagé s’est révélé être une envie commune. Après avoir visité quelques lieux inspirants, nous avons découvert avec enthousiasme, fin 2018, le projet MagnyÉthique. Ce projet réunit à la fois nos besoins d’investir un lieu de vie proche de la nature et de rejoindre une dynamique de partage, d’intelligence collective, de créativité, au service du vivant.

Manon (37 ans)

J’ai toujours été passionnée par l’humain. J’ai étudié l’Anthropologie et la Sociologie, m’intéressant en particulier à la question des conditions de vie de populations nomades dans différents lieux en France : manouches, tsiganes, gitans, roms…

Puis je suis devenue assistante sociale pendant une dizaine d’années : plus que la recherche universitaire, l’envie de soutenir concrétement les personnes à accéder à leurs droits était mon moteur. Ayant besoin d’ouvrir mes horizons et de sortir des « sentiers battus » je suis devenue facilitatrice dans une école démocratique. Cette expérience m’a permis de remettre en question mes croyances, en particulier concernant l’éducation et de vivre pour la première fois au quotidien la gouvernance partagée avec des jeunes de tous les âges.

Enrichie par ces différentes expériences, je suis en pleine construction d’un nouveau projet professionnel à l’heure actuelle qui me permette d’être créative, soutenante et authentique dans ma relation au vivant. Le souhait de rejoindre le groupe MagnyÉthique a beaucoup de sens pour moi, en particulier dans cet objectif de prendre soin des relations et de soi. J’ai très vite senti pouvoir m’épanouir dans ce projet où une large place est faite au développement de la qualité d’écoute, la confiance et tolérance, envers nous-même et les autres.

Mathieu (37 ans)

« Croire en ses rêves » a toujours été un leitmotiv pour moi : « Si les autres y arrivent pourquoi pas moi ? ». Voilà ce que je me disais à l’âge de 10 ans après avoir redoublé mon année de CE1. C’est dans ces années là que l’on commence déjà à vouloir mettre les enfants dans des cases, ou du moins mettre une certaine pression avec cette fameuse question : « Qu’est-ce que tu veux faire comme métier plus tard ? ». Question à laquelle je répondais : « Je veux faire de la Bande Dessinée ! » Je vois encore d’ici les sourires un peu compatissants de mes professeurs. Qu’à cela ne tienne, l’intention était posée.

Une bonne vingtaine d’années plus tard on peut dire que mon objectif a été tenu avec une dizaine de participation sur différents ouvrages aussi bien en illustration qu’en BD. J’ai pu également m’épanouir dans l’enseignement du dessin et de l’art séquentiel aussi bien en école d’art que dans les MJC ou encore lors de multiples interventions scolaires. Sur mon chemin professionnel, j’ai également rencontré le spectacle vivant, avec du dessin en direct sur scène, avec « l’Ardoise Magique© » ou encore La « Battle BD© ». La vie nous réserve de belles surprises lorsqu’on se laisse guider par son intuition.

C’est par ailleurs la bande dessiné qui m’a guidée sur les sentiers de l’habitat partagé en 2013 avec l’album « Joanne Lebster – Le début d’un nouveau monde » (éds RJTP). Celui-ci m’a laissé entrevoir un monde avec plus de partages, où la coopération remplace la compétition, un monde où ralentir ne rime pas avec régression, mais plutôt avec bien-être et équilibre. Une nouvelle intention était posée « vivre autrement ». Aujourd’hui un nouveau chapitre s’écrit sur l’éco-lieu MagnyÉthique.

Corinne (57 ans)

Fille d’agriculteur, ayant passé mon enfance et adolescence entre la ferme et le pensionnat, j’ai souvent imaginé, « quand je serai grande », vivre dans une grande maison avec un grand jardin et beaucoup de monde, famille, ami.e.s, gens de passage… Un lieu plein de vie et d’effervescence ! C’est à un peu plus de 50 ans que, sur mon parcours de vie j’ai trouvé ce lieu : un cours de Qi Gong, une retraite organisée par la professeure de Qi, une rencontre avec une habitante de Magny et j’ai mis un, puis deux pieds, puis toute ma personne dans le projet MagnyÉthique. Deux ans plus tard, j’emménageais.

Depuis quelques temps, je sentais que le « comment j’allais vivre le reste de ma vie » deviendrait essentiel pour mon épanouissement personnel et pour être en harmonie avec mes valeurs. Maman de deux grands enfants - Julie, 25 ans à l’époque, en fin d’étude, jeune globe trotter en projet de voyage de l’autre côté de l’Atlantique, Charlie, 17 ans, encore au lycée mais proche de quitter le foyer - sensible aux questions de l’écologie et soucieuse d’adopter un mode de vie plus solidaire et respectueux de l’environnement, il était incohérent pour moi de continuer à vivre seule dans un appartement de 100 m2 et de surcroit, sans espace extérieur pour planter quelques légumes.

J’aime à penser que nos pensées, nos intentions, lorsque le moment est venu, lorsqu’elles arrivent à maturité, nous mènent vers les « bonnes » rencontres, dans le sens de « justes rencontres ». A nous de saisir les opportunités et d’y mettre l’énergie nécessaire pour réaliser nos rêves : la grande maison avec un jardin s’est transformée en un grand château avec 8 hectares de terrain et pré, et beaucoup de monde : des familles avec et sans enfants, des volontaires, jeunes et moins jeunes, des gens de passage en quête de mieux être et de vivre autrement, des artistes … une belle faune humaine qui s’enrichit les uns les autres. La permaculture en pratique !

Profession : animatrice socioculturelle, ludothécaire, j’ai travaillé longtemps dans des structures d’accueil et de loisirs pour les enfants, puis à mon compte et en itinérance, comme ludothécaire, proposant des temps de jeu à un public âgé de quelques mois à 99 ans, avec comme principale motivation de favoriser les rencontres, les échanges et la convivialité entre joueurs et non joueurs, entre petits et grands, en famille ou avec des inconnu.e.s.

Mon dernier emploi dans un foyer d’hébergement d’urgence pour mères isolées avec jeunes enfants, en plus de la richesse de l’expérience et des rencontres avec ces mamans animées d’une force de vie (et de survie), me conforte encore davantage dans la nécessité et l’urgence de sortir d’un mode de vie ultra-consommateur-individualiste et de développer à notre échelle et dans le monde des éco- lieux, des lieux de vie où l’humain et son environnement animal, végétal soient au cœur des préoccupations.

Anne et Cédric

Nous habitons la région du beaujolais vert depuis 2004, les enfants ont grandi ici. Nous sommes sensibles à l’environnement et aux petits gestes que nous pouvons effectuer à notre mesure pour répondre au respect du vivant.

Anne (47 ans)

Sensibilisée ces dernières années à ma place dans ce monde, tant par les petits gestes du quotidien, que par ce que j’ai à offrir, je suis heureuse de tout simplement participer à la Vie. Attentive aux justes relations, à la compréhension du vivant, à l’inclusivité des différences permettant à chacun de nourrir l’espace d’ensemble. Je suis à l’écoute des énergies qui influencent nos attitudes et cherche à améliorer ce qui est à ma portée, en nourrissant l’Essentiel et mettre en partage ce qui m’habite comme : les pratiques du Tai chi, du Qi Gong, de la méditation.

Le métier que je pratique aujourd’hui m’amène à me questionner sur les éducateurs que nous sommes chacun·e·s les un·e·s avec les autres. Maman de 2 grands enfants (maintenant jeunes adultes) je me laisse inspirer, surprendre par leur façon d’être au monde.

Et en questions ouvertes, que j’essaie de me poser chaque matin :)… Si nous étions une source d’inspiration pour l’autre, quelle version de nous-même serions-nous prêts à Être (ou ferions-nous l’effort d’Être) ? Quelles qualités observons-nous chez l’autre qui viennent éveiller un élan, une ressource ?

Cédric (49 ans)

Bio à venir : un papillon flemmard tisse lentement sa biographie…

Nathalie et François avec I.

Bio à venir : trois chenilles prennent des forces avant de peut-être fabriquer de solides cocons ! ;-)

Sarah et Stéphane avec Thémis, Taël et Ayuko

Nous sommes une famille de 5 personnes avec Thémis (2014), Taël (2017) et Ayuko (2020).

Notre rencontre démarre au lycée. Notre amitié se poursuit dans les études dans la même ville et la relation amoureuse vient avec la colocation.

Les voyages, surtout une année en Australie, nous sensibilisent davantage à l’écologie. La naissance des enfants nous ouvre la porte de la “parentalité associative”, cette manière de vivre avec d’autres familles nos valeurs éducatives à travers la crèche, l’école ou le scoutisme laïque ou les oppositions locales…

L’habitat partagé a été un projet qui s’est construit petit à petit dans notre esprit avant de vraiment devenir un objectif vers 2019. S’en est suivi quelques visites de lieux sans trouver celui qui nous correspondait complètement.

Nous connaissions quelques habitants du château et avons ensuite entamé en 2021 notre processus de transformation, depuis l’œuf, la chenille, la chrysalide pour finir par intégrer le château en tant que papillon à l’été 2022 et cela à travers des fêtes, des réunions, des chantiers… des partages de moments de vie en tout genre.

Sarah (40 ans)

Je me définis comme une amoureuse des lieux sauvages, en particulier de la mer, qui aime bien apprendre et enseigner.

Les lectures, les discussions et les changements naturels que l’on perçoit me montrent la nécessité d’aller vers une transition écologique, une expression qui reflète de multiples définitions mais du coup qui peut être vécue heureusement de bien des manières différentes. Et c’est la manière de Magny qui résonne en moi et en notre couple. Pour moi, c’est un retour dans une campagne riche de culture et de liens sociaux, de possibilités d’observer et de vivre avec des espèces variées, de retrouver la joie du voyage et de l’exotisme au sein même de mon lieu de vie, d’expérimenter joyeusement des idées pour vivre différemment.

Stéphane (39 ans)

Devenu écolo par alliance, j’ai complètement adhéré à tous ces principes depuis ma rencontre avec Sarah. Le fait d’avoir des enfants n’a fait que renforcer pour moi un besoin de nature et de sérénité.

Ingénieur en informatique de formation, je souhaite réduire à terme mon engagement professionnel pour me consacrer à des activités locales (agriculture, associatif…), et pourquoi pas envisager une reconversion (on verra dans quoi).

J’aime faire du sport (volley, badminton, course à pied, etc.), lire des mangas et jouer à des jeux de société.

Maxime (et son épouse Jitta) (63 ans)

J’ai usé mes fonds de culottes à la campagne dans les Vosges saônoises, au sein d’une famille de 5 enfants, dans une maison qui ressemblait à une ferme, avec son troupeau de brebis, sa basse-cour, la fenaison l’été, un grand jardin qu’on appelait « le champ » et la belle forêt tout autour où j’aimais cueillir des champignons, cueillir des petits fruits et déconner avec les copain.e.s du village.

Adulte, ingénieur au ministère dit de l’« Écologie », en passant mes vacances dans des fermes avec mes enfants Emma et Édouard, j’ai réalisé que mon job de chargé d’études en transport et déplacements ne nourrissait pas mon besoin de nature et qu’il me fallait retourner à la terre nourricière - à l’humus ! - d’où mon autre job de maraîcher bio en région lyonnaise.

J’ai toujours été interpellé par le modèle occidental de la maison individuelle cachée derrière sa haie de laurier, avec son carré de pelouse et la niche du chien… J’ai commencé à m’intéresser à l’habitat collectif en participant à un premier groupe projet en région lyonnaise en 2002, qui explosa du fait de personnes charismatiques qui prenaient le leadership. En 2020, j’ai découvert le contenu du site web MagnyÉthique avec grand plaisir et regretté alors que l’effectif ne permette pas de nouvel accueil. Après avoir rencontré des gens admirables au Portail à Torpes, j’ai intégré un groupe-projet d’écolieu dans le Jura début 2021, ce qui a mis en lumière mon besoin de bienveillance, de fiabilité et de solidité du groupe pour une vie collective future… et c’est justement ce qu’offre MagnyÉthique ! Une belle expérience de partage dans la bienveillance et le respect d’autrui et de soi-même, un lieu d’intelligence fiable, solide, où la gouvernance participative horizontale est effective, un lieu où chacun a la possibilité de « raboter son égo » et toucher ses blessures émotionnelles en toute quiétude, bref… un lieu où il fait bon vivre et où je me sens d’ores et déjà à ma place et serein. Et comme dit ma compagne Jitta, MagnyÉthique, c’est « une seconde famille » ! Nous souhaitons nous investir dans cette belle aventure collective, en participant au jardinage, aux tâches quotidiennes à l’extérieur et à l’intérieur du château et en prenant soin de tous les habitants et de leur biotope :-)

Laurianne et Romain

Bio à venir : deux jeunes chenilles prennent des forces avant de peut-être fabriquer de solides cocons ! ;-)